
La garance t’évoques forcément quelque chose !
Une histoire, un prénom ?
Les costumes des soldats, non ?
Elle peut être sauvage, c’est la voyageuse, celle qui court peut-être juste à côté de chez toi, que tu ne remarques pas, qui rampe, qui s’accroche, qui est là tout l’hiver dans le sous-bois.
Et il y a la cultivée, l’objet d’un commerce historique pour sa couleur : quinone, alizarine, purpurine, donnant les roses, rouges, violets, bruns… Elle a plus d’une couleur. C’est toute une palette de teintes rares, qu’elle contient, en elle, au plus profond, dans ses racines qui grandissent sous terre.
Il lui faudra du temps : deux, trois, quatre ans de culture…
Et elle est difficile à semer,
à cultiver,
à récolter,
à broyer,
à extraire.
En teinture, elle ne supporte pas le chaud, mais ne révèle pas toutes ses couleurs à froid…
Défi de délicatesse et de précision, la garance transforme la teinturière en chimiste ! Avec une belle récompense : le rouge !
